top of page

The Time Machine

David Chevallier : théorbe, composition

Rose Dehors : sacqueboute ténor

Etienne Manchon. : clavecin

Atsushi Sakaï : basse de viole

Paradoxe temporel : paradoxe concernant le temps, l'écoulement du temps ou les conséquences fictives d'un voyage dans le temps.

 

Jouer du jazz contemporain sur des instruments du 17e siècle, n’est-ce pas un paradoxe temporel ?

Quoi de mieux que de s’inspirer de la célèbre oeuvre de H.G. Wells, « la Machine à voyager dans le temps » pour illustrer ce propos ?

Les 4 solistes qui forment ce groupe ont la particularité de pratiquer à la fois des instruments anciens et modernes, des musiques anciennes et contemporaines, qu’elles soient écrites ou improvisées.

Quartet de Jazz sur instruments anciens

 - D'après l'oeuvre de H.G. Wells

DSC_1854-Modifier-Modifier.jpg

​Cette spécificité rend possible la formation d’un quartet qui fonctionne comme toute formation de jazz d’aujourd’hui, avec un son totalement inédit pour cette forme d’expression, puisqu’utilisant exclusivement des instruments typiques de l’époque baroque.

Le concert suit la construction du roman de Wells, chaque chapitre inspirant composition et improvisation.

Un résumé projeté ou diffusé permet à l'auditeur de ressentir la connexion entre l'oeuvre littéraire et sa mise en musique. 

C'est à un véritable voyage dans le temps, et dans de multiples paysages sonores que les musiciens de "The Time Machine" vous invitent.

Quelques jours après le départ de l'explorateur, ses invités se retrouvent chez lui, découvrant son absence et s'interrogeant sur le sérieux de leur interlocuteur. Mais celui-ci apparait soudain, sale, affamé et visiblement très éprouvé. Il confirme revenir d'un voyage dans le temps et s’apprête à raconter ses aventures à ses invités.

Le soir venu, l’explorateur réalise avec horreur que sa machine a disparu. Paniqué, il la cherche comme un fou, mais ses efforts pour la retrouver sont vains.

Les petits êtres ne lui apportant aucune aide, il s'écroule, fourbu et désespéré. Reprenant ses esprits le lendemain, il découvre que sa machine a été trainée jusqu'au piédestal d'une grande statue de Sphinx, et mystérieusement cachée à l'intérieur. 

Ne parvenant pas à l'ouvrir, il décide de s'armer de patience, surveillant les environs et tâchant d'apprendre à communiquer avec les petits êtres.

Accablé et désormais convaincu que les Elois sont en réalité le bétail des Morlocks, l’explorateur a la surprise de trouver le piédestal du Sphinx ouvert. Sa machine se trouve bien à l’intérieur. Mais il s’agit d’un piège : la trappe qui permettait d’accéder à cette cache se referme sur lui.

Les Morlocks arrivent et ce n’est que d’extrême justesse que l’explorateur parvient à actionner sa machine, quittant ce futur terrifiant.

Le récit de l’explorateur s’achève, mais son auditoire ne peut croire à la réalité des faits qu’on leur a narrés. 

Les invités repartent chez eux, convaincus de l’imagination débordante de leur hôte. 

Taraudé par le doute, le narrateur décide néanmoins de revenir le lendemain.

Il retrouve l’explorateur s’apprêtant a repartir pour un nouveau voyage a travers le temps, muni d’un appareil photo, bien décidé à rapporter des preuves, cette fois. 

Mais l’explorateur ne reviendra jamais de ce second voyage.

Le SonArt est conventionné par la DRAC des Pays de la Loire, et reçoit le soutien de la région Pays de la Loire, ainsi que de la Sacem.

  • Instagram
  • Facebook
  • Soundcloud
  • Youtube

© 2018 by Compagnie le SonArt

bottom of page